Qui sont les leveurs de maux et panseurs de secrets ?

 

Les leveurs de maux et panseurs de secrets font partie de la famille des guérisseurs. Leur tradition est principalement orale. 

 

Quel est le rôle de ces guérisseurs ?

leveur de maux

Les leveurs de maux peuvent guérir hommes ou bêtes.

Ils ont la plupart du temps une faculté innée issue de leur passé au niveau karmique (vies antérieures). Ceci leur donne des dispositions à guérir les autres.

Cette faculté innée est complétée par des prières, gardées secrètes et transmises la plupart du temps par un initié qui souhaite passer la main.

Ils opèrent généralement avec des formules magiques ou des prières, accompagnée d’un rituel.

Ils peuvent utiliser leur salive, le souffle (sujet sur le magnétisme) ou le simple toucher.

Ils peuvent aussi transférer la maladie sur un substitut dont on se débarrassera. Ainsi, la disparition du support entraînera celle du mal (par exemple, un arbre, une pierre…).

Méthode de « transfert » bien connue en magie.

Ils peuvent par exemple transférer le mal sur un substitut choisi pour ses qualités à le faire disparaître et/ou ses ressemblances avec lui.

Par exemple, pour « faire tomber les verrues », les petits pois ou les haricots sont fréquemment utilisés. Outre leur aspect similaire avec elles, ils sont putrescibles. Une fois enterrés et à mesure que les féculents pourrissent, les verrues s’évanouissent.

On fait appel au leveur de maux généralement dans le cas de maladie chronique.

Cette faculté permet de guérir, de « lever » une maladie particulière par l’utilisation d’un rituel composé d’une formule et de gestes. 

Le rituel est secret, d’où l’autre nom de panseurs de secret.

Qui sont les panseurs de secrets ?

 

La séance de pansement de secret se déroule au travers de paroles et de mouvements très précis. 

Les paroles ordonnent, les gestes commandent. Les paroles sont faites d’injonction sans appel. 

On utilise fréquemment des noms illustres (Dieu, Marie, Jésus) qui donnent une portée supplémentaire à la séance. La croyance du panseur est essentielle concernant ces requêtes, sinon il y a peu de chance que cela fonctionne. 

La syntaxe de ces formules est très particulière. De même que la façon dont on dit les prières. Le geste, notamment le signe de la conjuration qu’est la croix est essentiel pour terminer la séance. 

Et surtout le leveur ou panseur doit être absolument certain que sa séance a fonctionné. 

Sinon cela ne marche pas. 

De plus, il faut exécuter le rituel sans l’oubli d’un mot ou le non – respect de l’une des prérogatives sinon c’est l’échec. 

La séance se termine avec des impératifs comme réciter un certain nombre de Pater et d’Avé ou effectuer une neuvaine.

Les leveurs et panseurs sont connus généralement par bouche à oreille. 

La plupart du temps, ces personnes officiant dans le plus grand secret refusent de faire monnayer leur don, par peur de le perdre définitivement.

On pense que ces formules utilisées viendraient des Celtes et auraient été adaptées au catholicisme lors de l’inquisition. 

On trouve ces formules dans certains livres, mais selon les croyances, il faut une transmission directe pour que cela fonctionne. 

Généralement les formules sont des phrases courtes qui sont adressées à un saint ou une sainte dont le martyr est en rapport avec le mal pour lequel on fait appel au faiseur de secret.

Quels sont les dons suivant les dates de naissance ?

 

Quelques croyances suivant les dates de naissance :

– Les natifs du 29 juin peuvent faire passer « le venin ».

– Les natifs du 25 janvier peuvent soigner les envenimations dues aux morsures de serpent. Ou aux piqûres d’abeille.

– Les natifs du 23 juillet peuvent faire passer le zona ou les dartres.

– Les natifs du 10 août peuvent soigner les brûlures.

– Les enfants orphelin de père sont sensés avoir le don de remettre les entorses et les luxations (voir le sujet sur les rebouteux)

Vous pourrez également trouver quelques prières via ce lien : Prieres de guerison

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