Comment l'être astral est-il constitué ?

 

Explications sur la composition de l’esprit dans l’astral, ainsi que sa perception en tant qu’être énergétique à son retour dans l’au-delà.

 

Vision esprit

Composition et perception de l'être astral (esprit).

Comment voyons-nous dans l'astral ?

 

En tant qu’esprit ou en sortie astrale, notre champ de vision est de plus de 360 degrés. 

Cela arrive notamment la nuit, lorsque nous sortons de notre corps afin de nous recharger dans l’astral.

Alors qu’à l’état d’éveil, nous ne voyons qu’à 220 degrés en bougeant la tête.

Ainsi, dans l’astral, nous pouvons voir de tous les côtés à la foi. C’est une vision sphérique. 

La vision sphérique est un peu comme si vous étiez un oeil géant à multiples facettes pouvant voir dans toutes les directions : en haut, en bas, à gauche, à droite, devant, derrière, mais toutes à la fois !

Pourtant, lorsque nous faisons une sortie de corps -que cela soit conscient ou inconscient-, l’habitude nous pousse à focaliser notre attention sur un point en particulier. C’est à dire là ou nous supposons que se trouve la partie avant de notre vision.

Quelle est la perception de notre corps dans l'astral ?

 

En tant qu’esprit dans l’astral, vous n’avez plus d’organes physiques. 

De toute façon, vous n’en avez pas l’utilité.

Vous êtes un point de conscience non-physique flottant dans l’espace.

Vous n’êtes pas non plus affecté par la gravitation ou toute autre loi physique.

Dans cet état, il n’y a plus de haut, de bas, de devant, de derrière, de droite ou de gauche.

C’est seulement l’habitude de la vie courante qui cherche à imposer cette perspective visuelle durant la projection.

Comprenez bien la difficulté pour nous, en tant qu’être incarné de se mouvoir correctement dans l’astral.

Nous sommes encore très fortement attaché à notre vision « matérielle » alors qu’en tant qu’esprit, nous ne disposons plus des organes physiques permettant la vision.

Il est donc très difficile pour une personne de se repérer.

De plus, vos repères « d’humains » risquent de vous désorienter lors de vos expériences extra-corporelles…

Étant donné que vous n’avez pas de corps physique dans l’astral, vous n’avez pas besoin de tourner ou même de bouger pour regarder derrière vous.

Il vous suffit de déplacer votre point de vue vers l’arrière.

Les sensations de froid, de faim, de chaleur et de douleur disparaissent.

Vous êtes une conscience, simplement.

Source : très librement inspiré d’une source web + annotations personnelles

Description de l'astral et d'un esprit par un être désincarné.

 

Témoignage tiré du livre la réincarnation de PAPUS.

Depuis combien de temps étais-je mort ? Je l’ignore.

La notion du temps avait à ce point changé qu’il m’eut été impossible de concevoir une idée d’après mes idées antérieures.

J’avais vaguement souvenir d’une sorte de léthargie demi-consciente qui avait duré jusqu’au moment présent.

Je me souvenais aussi du mal qu’il m’avait fallut pour m’habituer progressivement à voir, entendre, à penser et surtout, chose étrange, à * »voir penser » sans aucun des organes matériels dont l’usage m’était familier sur terre.

Je compris que ces organes de matière grossière avaient disparus, car ils n’auraient pu ni contenir, ni supporter la lumière intense qui s’échappait de mon être. 

Mon corps, en effet, était entièrement lumineux.

Il avait conservé presque complètement la forme de son enveloppe terrestre. Une lumière diffuse s’irradiait encore très faible d’intensité cependant, car je naissais à peine à mon nouvel état et mes moyens d’action étaient singulièrement transformés.

La volonté, que j’avais développé de mon mieux sur terre, était le moteur véritable de mon nouvel organisme et le désir constituait le pivot de toutes mes actions.

En effet, la locomotion était instantanée et il suffisait d’avoir le désir d’aller à tel endroit et de donner un léger coup de volonté pour être instantanément à l’endroit désiré.

Cette absence de transition entre le point de départ et le point d’arrivée est une des plus difficile sensation à concevoir pour un homme terrestre.

De même, le sens du toucher était totalement abolit dans mon nouvel état.

Il suffisait de porter son attention sur un arbre pour en saisir les moindres détails. Si j’ose employer une image grossière, je dirai que je « touchais avec ma vue ».
La lumière et l’air étaient les seuls aliments dont eussent besoin nos organismes dans ce monde singulier.

La matière est à telle point évoluée qu’on aurait difficilement reconnu l’enveloppe lumineuse qui nous constituait de la boue sombre pour un pareil usage sur terre.

Ainsi, le sens du toucher, le sens du goût avaient disparu en même temps que la forme de notre nouveau corps avait subit une légère transformation par l’effilement du ventre qui, devenu inutile, s’était complètement atrophié.

Parmi les sens réceptifs, la vue et l’ouie avaient pris une singulière acuité, de même que l’odorat qui est le dernier vestige de notre forme terrestre.

De nouveaux sens sont nés. La vue, en se transformant, avait permis la naissance de la faculté de voir l’intimité des choses en pénétrant dans leur lumière propre.

Mais ce qui me ravissait et m’effrayait en même temps, c’était la faculté si nouvelle pour moi, d’entendre penser les autres. Surtout les êtres astraux plus anciens que moi sur ce monde.

 *Voir penser : Matérialisation dans l’astral d’objet par utilisation de la pensée.

Source : la réincarnation de PAPUS