Quelle est la classification des esprits ?

La classification des esprits est un sujet incontournable lorsque nous commençons à nous intéresser aux esprits. 

Voici une liste non exhaustive du type d’entités auquel nous pouvons avoir affaire.

Allan Kardec est l’auteur qui a élaboré cette échelle spirite, au XIXème siècle. 

Elle retrace le niveau d’élévations des esprits, (hautes et des basses vibrations).

J’ai rajouté les esprits neutres, les élémentaux et les animaux totem en bas de page. Je précise que ces deux derniers sont principalement liés au monde « d’en bas » donc à la Terre (Gaïa).

Allan Kardec n’en parle pas et pourtant ils sont aussi leur existence propre, dans un autre plan vibratoire.

Nous sommes très loin de tout connaître.

Niveau d'élévation des esprits

 

Les Esprits font partie d’un tout et ne sont pas des êtres à part dans la création. 

Ceux-ci font partie de celui-ci au même titre que les êtres humains, même si la plupart d’entre nous n’en ont pas conscience.

Ce sont principalement les esprits de ceux qui ont vécu sur la terre ou dans d’autres mondes, dépouillés de leur enveloppe corporelle.

On se fait généralement une idée très fausse de l’apparence des Esprits. Ce ne sont pas des êtres vaporeux ou des spectres, ni des flammes comme les feux follets, ni des fantômes comme dans les contes de revenants.

Ce sont des intelligences énergétiques, qui ont gardé des traits de leur personnalité et qui disposent d’un corps fluidique et invisible pour la plupart des gens. Voir aussi Qu’est-ce qu’un esprit ?

L’esprit est uni au corps pendant la vie, et reste en contact permanent avec l’âme, mais aussi avec notre corps physique.

Des liens immatériels garantissent la connexion entre ces 3 éléments, notamment grâce au périsprit et à la corde d’argent

Il y a donc en l’homme trois choses essentielles :

1° l’âme et l’Esprit, principes intelligents en qui résident la pensée, la volonté et le sens moral. Voir création Ame et esprit.

2° le corps, enveloppe matérielle, qui met l’Esprit en rapport avec le monde extérieur.

3° le périsprit, enveloppe fluidique, légère, impondérable. Elle sert de lien et d’intermédiaire entre l’Esprit et le corps.

Lorsque le corps physique ne peut plus fonctionner, l’esprit s’en libère : c’est ce qu’on appelle la mort.

Celle-ci n’est que la destruction de l’enveloppe matérielle ; l’esprit abandonne cette enveloppe mais conserve son corps fluidique ou périsprit.

Celui-ci (son corps énergétique), peut lui permettre de parcourir l’espace et de franchir les distances avec la rapidité de la pensée.

Il peut alors faire le point sur sa dernière vie, mais aussi faire le bilan de sa progression et ainsi alimenter son âme, enrichie de ses nouvelles expériences.

A noter que la Terre est une sphère parmi tant d’autres, et qu’elle est considérée comme très jeune par la plupart des esprits élevés.

Devant ce constat, nous pouvons aisément comprendre qu’il est impossible pour un être humain de terminer son cycle réincarnatoire sur Terre.

Nous avons donc encore beaucoup de chemin à parcourir (sur d’autres sphères…) afin de terminer notre progression spirituelle.

Ananta – décembre 2016

Qu'est-ce que la classification des esprits ?

 

La classification des esprits est basée sur le degré de leur avancement, sur les qualités qu’ils ont acquises et sur les imperfections dont ils ont encore à se dépouiller.

On ne doit jamais perdre de vue que parmi les esprits, aussi bien que parmi les hommes, il en est de forts ignorants et qu’on ne saurait trop se mettre en garde contre la tendance à croire que tous doivent tout savoir parce qu’ils sont esprits.

Les esprits reconnaissent généralement 3 catégories principales ou 3 grandes divisions.
les esprits imparfaits, caractérisés par la prédominance de la matière sur l’esprit et la propension au mal.

Ceux de la seconde sont caractérisés par la prédominance de l’esprit sur la matière
La première, enfin, comprends les esprits purs, ceux qui ont atteint le suprême degré de perfection.

Enfin, complètement occultés à l’époque de Allan Kardec, je rajouterai :

– Les élémentaux et les esprits neutres.

– Les animaux totems, issus des croyances chamaniques

Qui sont les esprits imparfaits ?

Les esprits imparfait font partie du 3ème ordre.

[Ananta] : Suite à plusieurs expériences ainsi que des messages reçus, j’ai élaboré cet article : Les esprits du bas astral

Pour résumer, ces types d’entités particulièrement « noires » ou de « vibration très basses », savent (pour les plus puissants) très bien ce qu’ils font et ne recherchent pas la lumière. 

Ils sont liés à l’obscurité, suite à un choix ferme et définitif suite à ce choix que nous devrons tous faire un jour (voir l’article sur la création de l’âme et de l’esprit). 

On peut aussi les appeler « démons ». 

A noter que les plus puissants d’entre eux ne peuvent venir sur notre sphère (la Terre) car les vibrations ne sont pas en accord avec leurs vibrations énergétiques. 

Ils ne peuvent pas être considérés comme incultes : ils sont malins et pour certains d’entre eux, très cultivés.

Ils peuvent chercher à faire chuter des personnes trop « lumineuses » afin de les pousser au suicide et s’en servir par la suite comme « servants », afin de continuer leur funeste desseins. Ne pensez pas qu’ils sont ignorants, ils sont tout le contraire et ne communiquent pas de façon grossière.

Bien peu d’entre nous ont été en contact avec ce type d’entité et fort heureusement, car certains y ont perdu la vie. 

Quand aux autres esprits dont parle Allan Kardec ci dessous, je dirai qu’il décrit principalement des esprits « perdus » ou trop attachés à la matière, mais certainement pas de la catégorie que je décris ci dessus.

Les esprits imparfaits (selon Allan Kardec) :

Prédominance de la matière sur l’esprit. Propension au mal. Ignorance, orgueil, égoïsme et toutes les mauvaises passions qui en sont la suite. Ils ont l’intuition de Dieu, mais ils ne le comprennent pas.
Tous ne sont pas forcément mauvais. Chez quelques uns, il y a plus de légèreté, d’inconséquence et de malice que de véritable méchanceté. 

Les uns ne font ni bien ni mal ; mais par cela seul qu’ils ne font pas de bien, ils dénotent leur infériorité. 

D’autres, au contraire, se plaisent au mal, et sont satisfaits quand ils trouvent l’occasion de le faire. Ils peuvent allier l’intelligence à la méchanceté ou à la malice. 

Mais quel que soit leur développement intellectuel, leurs idées sont peu élevées et leurs sentiments plus ou moins abjects.
Leurs connaissances sur les choses du monde spirite sont bornées, et le peu qu’ils en savent se confond avec les idées et les préjugés de la vie corporelle. 

Ils ne peuvent nous en donner que des notions fausses et incomplètes. 

Néanmoins, l’observateur attentif trouve souvent dans leurs communications, mêmes imparfaites, la confirmation des grandes vérités enseignées par les esprits supérieurs.


Leur caractère se révèle par leur langage. Tout esprit qui, dans ses communications, trahit une mauvaise pensée, peut être rangé dans le 3ème ordre. 

Par conséquent, toute mauvaise pensée qui nous est suggérée nous vient d’un esprit de cet ordre.
Ils voient le bonheur des bons, et cette vue est pour eux un tourment incessant, car ils éprouvent toutes les angoisses que peuvent produire l’envie et la jalousie.
Ils conservent le souvenir et la perception des souffrances de la vie corporelle, et cette impression est souvent plus pénible que la réalité. Ils souffrent donc véritablement, et des maux qu’ils ont endurés et de ceux qu’ils ont fait endurer aux autres ; et comme ils souffrent longtemps, ils croient souffrir toujours. Dieu, pour les punir, veut qu’ils le croient ainsi.

On peut les diviser en 5 classes principales :

10 – ESPRITS IMPURS : Ils sont enclins au mal et en font l’objet de leurs préoccupations. Comme esprits, ils donnent des conseils perfides, soufflent la discorde et la défiance et prennent tous les masques pour mieux tromper. Ils s’attachent aux caractères faibles pour céder à leurs suggestions afin de les pousser à leur perte, satisfaits de pouvoir retarder leur avancement en les faisant succomber dans les épreuves qu’ils subissent.
Dans les manifestations, on les reconnaît à leur langage ; la trivialité et la grossièreté des expressions, chez les esprits comme chez les hommes, est toujours un indice d’infériorité morale, sinon intellectuelle. 

Leurs communications décèlent la bassesse de leurs penchants, et s’ils veulent faire prendre le change en parlant d’une manière sensée, ils ne peuvent longtemps soutenir leur rôle et finissent toujours par trahir leur origine.
Certains peuples en ont fait des divinités malfaisantes, d’autres les désignent sous les noms de démons, mauvais génies, esprits du mal.
Les êtres vivants qu’ils animent, quand ils sont incarnés, sont enclins à tous les vices qu’engendrent les passions viles et dégradantes : la sensualité, la cruauté, la fourberie, l’hypocrisie, la cupidité, l’avarice sordide. 

Ils font le mal pour le plaisir de le faire, le plus souvent sans motifs, et par haine du bien ils choisissent presque toujours leurs victimes parmi les honnêtes gens. Ce sont des fléaux pour l’humanité, à quelque rang de la société qu’ils appartiennent, et le vernis de la civilisation ne les garantit pas de l’opprobre et de l’ignominie.

9 – ESPRITS LEGERS : Ils sont ignorants, malins, inconséquents et moqueurs. Ils se mèlent de tout et répondent à tout sans se soucier de la vérité. 

Ils se plaisent à causer de petites peines et de petites joies, à faire des tracasseries, à induire malicieusement en erreur par des mystifications et des espiègleries. 

A cette classe appartiennent les esprits vulgairement désignés sous les noms de feu follets, lutins, gnomes, farfadets. Ils sont sous la dépendance des esprits supérieurs qui les emploient souvent comme nous le faisons des serviteurs.
Dans leur communications avec les hommes, leur langage est quelquefois spirituel et facétieux, mais presque toujours sans profondeur ; ils saisissent les travers et les ridicules qu’ils expriment en traits mordants et satiriques. S’ils empruntent des noms supposés, c’est plus souvent par malice que par méchanceté.

8 – ESPRITS FAUX-SAVANTS : Leurs connaissances sont assez étendues, mais ils croient savoir plus qu’ils ne savent en réalité. 

Ayant accompli quelques progrès à divers points de vue, leur langage a un caractère sérieux qui peut donner le change sur leurs capacités et leurs lumières. 

Ce n’est souvent qu’un reflet des préjugés et des idées systématiques de la vie terrestre. 

C’est un mélange de quelques vérités à côté des erreurs les plus absurdes, au milieu desquelles percent la présomption, l’orgueil, la jalousie et l’entêtement dont ils n’ont pu se dépouiller.

7 – ESPRITS NEUTRES : Ils ne sont ni assez bons pour faire le bien, ni assez mauvais pour faire le mal. 

Ceux-ci penchent autant vers l’un que vers l’autre et ne s’élèvent pas au-dessus de la condition vulgaire de l’humanité tant pour le moral que pour l’intelligence. 

Ils se tiennent aux choses de ce monde dont ils regrettent les joies grossières.

6 – ESPRITS FRAPPEURS ET PERTURBATEURS : Ces esprits ne forment pas, à proprement parler, une classe distincte eu égard à leurs qualités personnelles. 

Ceux-ci ne peuvent appartenir à toutes les classes du 3ème ordre. 

Ils manifestent souvent leur présence par des effets sensibles et physiques, tels que les coups, le mouvement et le déplacement anormal des corps solides, l’agitation de l’air, etc…
Ils paraissent, plus que d’autres, attachés à la matière. 

Ceux-ci semblent être les agents principaux des vicissitudes des éléments du globe, soit qu’ils agissent sur l’air, l’eau, le feu, les corps durs ou dans les entrailles de la terre.
Tous les esprits peuvent produire ces phénomènes, mais les esprits élevés les laissent général dans les attributions des esprits subalternes, plus aptes aux choses matérielles qu’aux choses intelligentes. Quand ils jugent que des manifestations de ce genre sont utiles, ils se servent de ces esprits comme auxilliaires.

Qui sont les bons esprits ?

 

Les bons esprits font partie du second ordre.

Caractères généraux : prédominance de l’esprit sur la matière, désir du bien.
Leurs qualités et leur pouvoir pour faire le bien sont en raison du degré auquel ils sont parvenus. Les uns ont la science, les autres la sagesse et la bonté.

Les plus avancés réunissent le savoir aux qualités morales. N’étant pas encore complètement dématérialisés, ils conservent plus ou moins, selon leur rang, les traces de l’existence corporelle, soit dans la forme du langage, soit dans leurs habitudes ou l’on retrouve même quelques-unes de leurs manies.

Autrement ils seraient esprits parfaits.
Ils comprennent l’infini et jouissent déjà de la félicité des bons. Ils sont heureux du bien qu’ils font et du mal qu’ils empêchent.

L’amour qui les unit est pour eux la source d’un bonheur ineffaçable que n’altèrent ni l’envie, ni les remords, ni aucune des mauvaises passions qui font le tourment des esprits imparfaits.

Mais tous ont encore des épreuves à subir jusqu’à ce qu’ils aient atteint la perfection absolue.
Comme esprits, ils suscitent de bonnes pensées, détournent les hommes de la voie du mal, protègent dans la vie ceux qui s’en rendent dignes, et neutralisent l’influence des esprits imparfaits chez ceux qui ne se complaisent pas à la subir.
Ceux en qui ils sont incarnés sont bons et bienveillants pour leurs semblables.

Ils ne sont mus ni par l’orgueil, ni par l’égoïsme, ni par l’ambition. Ils n’éprouvent ni haine, ni rancune, ni envie, ni jalousie et font le bien pour le bien.
A cet ordre appartiennent les esprits désignés dans les croyances vulgaires sous les noms de bons génies, génies protecteurs, esprits du bien.

Dans les temps de superstitions et d’ignorance, on en a fait des divinités bienfaisantes. On peut les diviser en 4 groupes principaux :

5 – ESPRITS BIENVEILLANTS : Leurs qualités dominante est la bonté ; ils se plaisent à rendre service aux hommes et à les protéger, mais leur savoir est borné : leur progrès s’est plus accompli dans le sens moral que dans le sens intellectuel.

4 – ESPRITS SAVANTS : Ce qui les distingue spécialement, c’est l’étendue de leurs connaissances. Ils se préoccupent moins des questions morales que des questions scientifiques, pour lesquelles ils ont plus d’aptitude. Mais ils n’envisagent la science qu’au point de vue de l’utilité et n’y mèlent aucune des passions qui sont le propre des esprits imparfaits.

3 – ESPRITS SAGES : Les qualités morales de l’ordre le plus élevé forment leur caractère distinctif. Sans avoir des connaissances illimitées, ils sont doués d’une capacité intellectuelle qui leur donne un jugement sain sur les homme et sur les choses.
Mais ils s’éloignent de ceux qu’anime la seule curiosité, ou que l’influence de la matière détourne de la pratique du bien.
Lorsque, par exception, ils s’incarnent sur la terre, c’est pour accomplir une mission de progrès, et ils nous offrent alors le type de la perfection à laquelle l’humanité peut aspirer ici-bas.

2 – ESPRITS SUPERIEURS : Ils réunissent la science, la sagesse et la bonté.

Leur langage ne respire que la bienveillance. Il est constamment digne, élevé, souvent sublime. Leur supériorité les rend plus que les autres aptes à nous donner les notions les plus justes sur les choses du monde incorporel dans les limites de ce qu’il est permis à l’homme de connaître. Ils se communiquent volontiers à ceux qui cherchent la vérité de bonne foi, et dont l’âme est assez dégagée des liens terrestres pour la comprendre.

Qui sont les purs esprits ?

 

Les purs esprits font partie du premier ordre. Ils sont reliés à la lumière.

Caractères généraux : influence de la matière nulle. Supériorité intellectuelle et morale absolue par rapport aux esprits des autres ordres.

Classe unique : ils ont parcouru tous les degrés de l’échelle et dépouillé toutes les impuretés de la matière.

Ayant atteint la somme de perfection, ils n’ont plus à subir ni épreuves ni expiations et ne sont donc plus obligés de se réincarner.
Ils jouissent d’un bonheur inaltérable, parce qu’ils ne sont sujets ni aux besoins ni aux viscissitudes de la vie matérielle.

Mais ce bonheur n’est point celui d’une oisiveté monotone passée dans une contemplation perpétuelle. Ils sont les messagers et les ministres de Dieu dont ils exécutent les ordres pour le maintien de l’harmonie universelle.

Ils commandent à tous les esprits qui leur sont inférieurs, -sauf à ceux du bas astral- les aident à se perfectionner et leur assignent leur mission.

Assister les hommes dans leur détresse, les exciter au bien ou à l’expiation des fautes qui les éloignent de la félicité suprême, est pour eux une douce occupation.

On les désigne quelquefois sous le noms d’anges, archanges ou séraphins.

Les hommes peuvent entrer en communication avec eux, mais bien présomptueux serait celui qui prétendrait les avoir constamment à ses ordres.

Et les élémentaux et les esprits neutres ?

 

Les élémentaux et les esprits neutres peuvent être considérés hors catégorie.

Ceux-ci ne sont absolument pas mentionnés dans la classification des esprits de Kardec. Hors, je peux vous assurer qu’ils existent. Nous avons reçu des informations sur ces « forces » suite à un questionnement personnel.

 

Et les animaux totem ?

Les animaux totem sont également à part de cette classification.

Nous avons tout récemment eu preuve de leur existence sur un autre plan. C’est pour cette raison que je les rajoute aujourd’hui à cette liste.

Pour de plus amples informations sur les animaux totem, voir ce sujet.